(Une rencontre stratégique pour mieux lutter contre le mal)

Depuis peu en Afrique, l’initiative pour l’accélération de la production et le déploiement du vaccin contre le paludisme est chose réelle. Et pour donc se pencher davantage sur le sujet le Bénin accueille à la faveur d’une rencontre sous-régionale les experts venus d’horizons divers ainsi que les Partenaires techniques et financiers (PTF) à Azalaï Hôtel, mardi 21 mai 2024.

Entre autres pays représentés à cette rencontre d’importance, le Burundi, le Tchad, la République Démocratique du Congo, le Niger, la Mozambique, le Burkina Faso, le Cameroun, la Sierra Léone, Libéria et le Bénin. Des pays sérieusement menacés par le mal de la malaria. Quelques mois plutôt, le Bénin a pris part à des ateliers de partage d’expérience au Ghana et au Cameroun dans le cadre de la production et du déploiement du vaccin contre le paludisme.

Et ayant acquis l’expérience, il a donc jugé utile de se prêter au même exercice avec d’autre pays africains en étant cette fois-ci à la manette de l’organisation. Et c’est à juste titre ce qui justifie la tenue de cette rencontre dont l’objectif est de contribuer à l’introduction réussie de la vaccination contre le paludisme au Burundi, au Tchad, au RCA, au RDC, au Niger et au Mozambique. Et ceci, en tirant des leçons des ministères de la santé du Ghana, du Cameroun, du Burkina Faso, du Bénin, du Libéria et de la Sierra Léone.  Il s’agit à travers cette initiative organisée au Bénin par le biais de cet atelier international de mettre en échelle sur le continent africain le vaccin antipaludique.  « Le paludisme est la maladie endémique la plus répandue en Afrique y compris au Bénin.

Selon le rapport de l’Oms en 2022, il y a environ 249 millions de cas de paludisme enregistrés dans le monde soit une augmentation de 5 millions par rapport à 2021. Quant aux cas de décès ils sont estimés à 608 mille en 2022 contre 619 mille en 2021. Dans le cadre de la prévention contre le paludisme, les stratégies de lutte sont de quatre ordres à savoir : le contrôle du vecteur, la prise en charge des cas, la chimio-prévention qui comporte la distribution de Milda pour la femme enceinte, l’introduction du TPI chez les nourrissons, et dernièrement la vaccination contre le paludisme. Parlant de cette vaccination, il faut signaler qu’elle vient renforcer les premières stratégies qui ne sont pas à négliger et qui restent d’actualité. En effet, l’Oms a récemment préqualifié deux vaccins antipaludiques à savoir le AS01 et le R21.

L’introduction du vaccin dans la stratégie de lutte contre le paludisme est un événement » fait savoir Aminatou Saar, la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Bénin. Cette rencontre témoigne de la volonté des pays participants d’échanger et d’apprendre des uns des autres pour lutter efficacement contre la maladie du paludisme qui tue par millier chaque jour à travers le monde.

Teddy GANDIGBE

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