Le gouvernement béninois a procédé au lancement du Projet de l’aquaculture durable et de la compétitivité des chaines de valeur de la pêche (Promac) le 15 mai dernier à Cotonou. Une initiative qui vient combler les attentes des communautés des pêches tout en garantissant une meilleure sécurité alimentaire.

Contribuer à l’accroissement de la contribution du secteur de la pêche et de l’aquaculture aux économies locales et nationales et à la sécurité alimentaire par la promotion de l’aquaculture, la gouvernance des pêches et l’amélioration de la valeur ajoutée du poisson. Tel est l’objectif du Projet de l’aquaculture durable et de la compétitivité des chaines de valeur de la pêche (Promac). Selon le Coordonnateur du projet, Cyrille Aholoukpè, le projet cible comme bénéficiaires directs et indirects, les pécheurs artisanaux, pisciculteurs, fournisseurs d’intrants, transformatrices, commerçants des poissonneries et les consommateurs.

A l’en croire, le projet intervient notamment au niveau de la façade maritime, les plans et cours d’eau naturels continentaux, les bas-fonds, les retenues d’eau et les forages artésiens. Financé à hauteur de 23,636 milliards Fcfa par la Banque africaine de développement (Bad), le Don FEM, le Budget National et les bénéficiaires, le projet sera mis en œuvre de 2023 à 2028. « Je me fais le devoir d’exprimer la satisfaction morale que j’aie de lancer ce projet. Je suis soulagé parce que c’est l’attente d’une importante partie des communautés des pêches du Bénin.

Une communauté d’hommes et de femmes qui ne vit que des produits de pêche, mais qui n’ont pas les moyens d’exprimer leurs potentiels. Nous allons donc leur donner le pouvoir pour développer les initiatives créatrices. Je suis heureux, à travers ce projet, de former des hommes et des femmes avec un nouveau mental, un nouvel engagement, une nouvelle conception de l’activité aquacole et piscicole », a souligné le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Cossi Dossouhoui. Le présent projet est perçu comme un véritable soulagement, selon le secrétaire général de l’Interprofession poissons d’élevage du Bénin, Martial Kouderin. « Le projet vient rétablir une justice pour nous acteurs directs de la filière, car plusieurs années durant cette filière inscrite comme une filière phare du plan stratégique de développement du secteur agricole au Bénin, une filière émergente, qui avait besoin d’une attention particulière, est restée l’un des parents pauvres du ministère » a-t-il laissé entendre.

Pour Robert Masumbuto A, Représentant de la Banque africaine de développement (Bad), la vision de la Banque est d’accompagner les agriculteurs et agricultrices à bénéficier des revenus de leurs activités. “Nous avons à cœur d’enrichir les fermières et fermiers agricoles du Bénin. Nous voulons des hommes et des femmes agricoles qui gagnent plus que dans le BTP et dans d’autres secteurs. Faisons du Promac un premier succès. Alors il y en aura d’autres Promac», a-t-il déclaré.

A.B

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