La Société d’investissement et de promotion de l’industrie du Bénin (Sipi-Bénin) en partenariat avec la Chambre nationale d’agriculture avec l’accord du gouvernement fait visiter aux producteurs agricoles en général et ceux de soja, de cajou et de coton en particulier ainsi que les élus communaux et leaders d’opinion, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz).

L’initiative ayant débuté ce mardi 14 mai 2024, s’étend sur plusieurs semaines et a pour objectif de faire toucher du doigt aux visiteurs, les grandes réalisations de cette Zone à travers la transformation locale des matières premières agricoles du pays ainsi que leur valorisation.

Présenter les opportunités de transformation locale des produits agricoles offertes par la Gdiz et l’impact sur la création d’emplois et la transformation de l’économie béninoise et rappeler le fondement des mesures de préservation des matières premières et les avantages pour le développement économique local et national’’. De façon spécifique, ce sont entre autres, les motivations qui sous-tendent les visites organisées au profit de ces acteurs au sein de la Gdiz. En présence du Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, ils sont une cinquantaine de producteurs de soja, de cajou et de coton à répondre à l’appel des organisateurs.

En dehors de cette cible, des elus communaux de plusieurs communes et des leaders d’opinion ont également honoré cet engagement. Ainsi, tout a commencé par une séance d’échanges entre la Sipi-Bénin et les invités du jour. Séance au cours de laquelle, le Directeur Létondji Béhéton a indiqué que la transformation structurelle de l’économie béninoise a commencé depuis deux ans par la Gdiz où elle est désormais basée sur la transformation des matières premières béninoises, pour l’obtention de plus de valeur ajoutée, de richesse et d’emplois. En présentant les unités de transformation déjà fonctionnelles sur le site, il fait savoir qu’elles utilisent toutes les matières premières agricoles du Bénin. « Il convient donc que les producteurs puissent se rendre compte de ce que font leurs matières premières. Quand on leur dit que leurs matières premières doivent être transformées au lieu d’être exportées, c’est réel. C’est parce que ces matières premières sont transformées dans cette Zone et créent des milliers d’emplois. Cette Zone est un microcosme, une représentation nationale de notre pays. Toutes les langues sont parlées ici.

Ce sont les enfants des producteurs qui travaillent ici. Raison de plus pour qu’ils travaillent avec le gouvernement et les transformateurs, pour garantir les matières premières aux investisseurs qui se sont installés dans la Zone », a-t-il expliqué. Après la présentation de la maquette qui résume la Gdiz, la délégation a été conduite vers les usines installées et déjà fonctionnelles dans la Zone. À ce niveau, les unités de transformation de textile, l’unité intégrée de textile, l’usine de transformation de cajou et de soja ont été visitées.

 

Satisfaction des acteurs

À l’issue de cette visite riche en émotions, les producteurs agricoles ainsi que certains élus communaux sont ressortis confiants et réconfortés dans l’idée que leurs productions doivent désormais se tourner vers cette Zone. C’est ce qu’il convient de retenir des propos de Bio-Yo Sanni Mora, Trésorier de l’Ucom de Gogounou qui, par l’occasion, n’a pas manqué de remercier les autorités béninoises et celles de la Sipi-Bénin pour leurs prouesses dans cette transformation des matières premières qu’ils produisent. « Nous avons constaté que nos produits sont effectivement transformés ici. Il va falloir que nous puissions comprendre que c’est un centre qui en plus de transformer nos produits crée de l’emploi à nos jeunes. Il faut venir pour constater.

J’ai été agréablement surpris et j’invite les béninois qui doutent encore de venir faire le constat comme moi qu’il est nécessaire qu’une partie de nos produits locaux soit transformée pour créer plus de richesse », a laissé entendre Oumarou Medawa, Premier Adjoint au Maire de Karimama. À Hermann Djetta Imali, Président du Chambre nationale d’agriculture du Bénin de relever que les visiteurs ont compris finalement que cette Zone a créé en moins de seize mois, 12000 employés qui sont des béninois. « Ils constatent désormais qu’ils sont utiles à leur pays et que grâce à eux, le chômage est en train d’être absorbé. Il y a des pays qui ont commencé depuis quatre ans mais n’ont pas pu le faire. C’est formidable et il faut que les populations accompagnent cette vision du gouvernement », a-t-il souhaité. Les visites se poursuivent avec d’autres acteurs.

J.G

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