Quatre membres de l’Union nationale des footballeurs professionnels du Bénin (Unfpb) étaient face à la presse sportive vendredi, 3 mai 2024, à la Bourse du travail. L’objectif de cette rencontre est de présenter le bilan à mi-parcours des actions menées depuis leur création.
Créée en 2021, l’Unfpb est en train d’impacter le paysage footballistique béninois à travers sa rigueur, sa volonté et l’atteinte de ses objectifs. Et, trois ans après, le bilan est élogieux mais des défis restent toujours à relever. Défendre les intérêts des footballeurs professionnels est le défi que s’est assignée l’Unfpb qui se bat avec ses propres moyens pour traiter tous les cas de saisines.
A ce jour, l’Union qui compte près de 487 membres actifs a déjà traité près de 54 cas. «Nous sommes fiers de présenter le bilan après trois ans d’existence», s’est réjoui Wenceslas Teko, président délégué, chargé de la communication de l’Unfpb. Il reconnait que tout n’est pas encore rose. «Nous ne baisons pas les bras. Nous rencontrons assez de difficultés mais nous continuons la sensibilisation pour que les joueurs comprennent que nous les accompagnons », a-t-il fait savoir avant de préciser que l’Unfpb est un syndicat d’accompagnement et non un syndicat de rébellion. C’est pourquoi, il invite les présidents des clubs à laisser les joueurs adhérer à l’Union.
«Nous sommes des partenaires. Nous devons travailler main dans la main», a rajouté, pour sa part, Iskilou Gambari, président délégué adjoint à l’organisation. Et à Léonce Aïssoun, président délégué chargé de l’organisation d’ajouter qu’en trois ans, l’Unfpb a eu beaucoup de progrès. «Les instances ont reconnu l’Union. FifPro a fait des remarques pour une gestion saine des ressources financières», a-t-il souligné, tout en saluant l’adhésion des 23 Guépards à l’Union. Notons également la présence à cette conférence, de Philipe Teko, le président délégué au football féminin.
M.M.
