Le programme redevabilité au Bénin, dans sa phase 2, a renforcé les capacités des acteurs de la société civile et des médias afin de lutter contre la corruption. C’était au cours d’un atelier de trois jours qui s’est tenu dans un hôtel à Parakou et qui a pris fin le 26 Avril 2024.
Cette formation a été possible grâce à l’appui de la Coopération Suisse au Bénin. Renforcer les capacités des acteurs de la Société Civile et des médias sur les faits de corruption au Bénin en est l’objectif. A l’occasion, les acteurs de la société civile et des médias se sont mieux imprégnés de la situation de la corruption au Bénin. Au terme des travaux, l’engagement est pris par le biais d’un plan d’actions anti-corruption pour combattre ce fléau. Les acteurs des Organisations de la Société Civile (Osc) et des médias du nord Bénin sont désormais mieux outillés pour contribuer à la lutte contre la corruption à travers plusieurs modules de formation développés par les experts et formateurs, notamment, Gervais Loko et Nicaise Médé.
Ils sont davantage aguerris pour entre autres, reconnaître les actes de corruption, déclencher les mécanismes et outils de prévention, détecter et dénoncer les faits de corruption dans notre pays. Mieux, les modalités de saisine de quelques-unes des institutions de lutte contre la corruption leur ont été présentées. Des présentations qui ont été faites à la grande satisfaction des participants par le représentant de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) Vincent Tiamou, du représentant de de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), Norbert Kimply et du Rapporteur Général de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CDBH), Prince Agbodjan.
Selon Josiane Foundohou, responsable en renforcement des capacités des acteurs du Programme Redevabilité Phase 2, il est question de faire maîtriser aux Osc et aux médias du Bénin les faits de corruption, les principes et outils de détection, le mécanisme de la dénonciation de la corruption et surtout, le rôle des médias et des Osc dans la lutte contre la corruption. Ainsi, au terme des trois jours de la session, un plan d’action anti-corruption a été élaboré par les différents acteurs. Lequel plan vise entre autres cette année 2024, à « concevoir et diffuser des microprogrammes sur la lutte contre la corruption, organiser des entretiens sur le sujet, promouvoir des modèles de probité et des Pactes d’intégrité entre les entreprises publics et privés.
Albéric Houndjo