Les membres du Bureau exécutif national du parti Fcbe (Ben/Fcbe) s’étaient réunis en session ordinaire ce 27 avril 2024 à Bohicon. La rencontre est sanctionnée par une déclaration dans laquelle les participants dénoncent certaines dérives du pouvoir en place.
Les membres du bureau exécutif national du parti Fcbe n’approuvent pas le mode de gouvernance sous le régime de la rupture. Aux assises de Bohicon, le Bureau exécutif national du parti a prononcé 3 motions et fait une déclaration à cet effet.
Le Bureau exécutif national exprime son inquiétude face au renchérissement des prix des produits de première nécessité et appelle à des mesures pour atténuer les peines des populations.
En effet, selon la déclaration, le Bénin est confronté depuis quelques mois à une flambée du prix des produits de grande consommation avec pour conséquence la baisse du pouvoir d’achat des ménages. De plus en plus de compatriotes ont ainsi des difficultés à manger trois fois par jour. Et selon leur déclaration, malgré les dénonciations et cris de cœur de la population, de la société civile, des responsables politiques et même des centrales syndicales, le gouvernement du Président Patrice Talon peine à répondre efficacement aux doléances du peuple. Et face au constat de l’interdiction de la marche pacifique des travailleurs pour dénoncer la cherté de la vie, le Ben/Fcbe « dénonce l’arrestation des responsables syndicaux et des manifestants, exige leur libération immédiate et invite le gouvernement à trouver des solutions pour soulager le panier de la ménagère ».
Préoccupé par les conditions de vie des populations et des mesures pour une amélioration, le parti Fcbe propose par ailleurs une deuxième augmentation du Smig et une réouverture de l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire (Onasa) qui avait déjà fait ses preuves dans la régulation du prix des produits de grande consommation en période de soudure, ou créer une alternative à l’Onasa pour assurer la sécurité alimentaire des Béninois.
Aux dernières nouvelles, les responsables syndicaux et autres manifestants arrêtés sont relaxés.
Th. A.