Elles n’ont pas voulu s’attarder sur des détails insignifiants qui ne valent pas la vie. Pélagie la Vibreuse, Oluwa Kêmy et Princesse Dossi ont choisi la voie de la paix et de la réconciliation. Et c’est par le truchement d’un single intitulé ‘’Sokèmi’’ qui traduit en langue Fongbé « Pardon », qu’elles ont annoncé les couleurs de cette réconciliation tant attendue par les fans et mélomanes.
Qu’il nous souvienne que ces trois vedettes de la musique béninoise, jadis de très bonnes amies, sont, du jour au lendemain, éclatées par des querelles dont le bruit a fait couler d’encre et de salive. Aujourd’hui, de commun accord, elles ont décidé de fumer ensemble le calumet de la paix afin de repartir sur de nouvelles bases. Une réconciliation qui sonne comme un symbole de maturité et surtout de prise de conscience de ce que la vie n’est que pure vanité. « Le passé est le passé. Mes sœurs et moi, nous nous sommes retrouvées pour aller de l’avant. Que ceux qui croient à tout ce qui a été dit de nous et sur nous de par le passé continuent de croire. Nous voulons évoluer. Aujourd’hui l’essentiel, est que je suis avec mes sœurs.
J’ai déjà eu à tenir dent à feue Affo Love de par le passé pour des histoires de ce genre où il est dit qu’on partage le même homme et je suis restée dans cette posture avec elle jusqu’à son décès. Franchement, c’est quelque chose que je ne me suis pas pardonné jusqu’aujourd’hui. Parce qu’elle a toujours voulu mon bien et elle ne m’a jamais caché ses secrets de réussite malgré la rancune que je lui tenais. Elle a été toujours une vraie sœur pour moi mais je jouais à la dure avec elle pour des histoires insignifiantes. Ça, croyez-moi, je n’ai pas pu me le pardonner jusqu’à ce jour. Et c’est justement en analysant tout ceci que je me suis dit à quoi bon de continuer par faire la même chose avec mes autres sœurs qui sont encore là avec qui l’histoire semble être pareille. Je me suis dit qui suis-je pour vivre comme ça avec les autres et ne pas reconsidérer ma position.
Ce qui s’est passé avec Affo Love continue de me ronger donc, je ne compte pas laisser pour celles-ci s’ajouter. D’où l’urgence de les revoir très rapidement et de remettre les pendules à l’heure. Ce sont mes sœurs et je m’en fou du reste » confie Pélagie toute larmoyante et pleine d’émotion. Une leçon de grandeur d’âme et d’esprit tissée pour la postérité.
Teddy G.