Si les casques ne constituent pas forcément une garantie quant à la réduction des accidents de circulation, les casques sauvent bien des vies et limitent les dégâts lors d’un accident. Cependant, l’on semble ne pas percevoir un autre réel danger qui continue de tuer sur nos routes : les camions. Et pour cause, la plupart des accidents impliquant un camion sont mortels. Il urge que la police républicaine et les autorités compétentes s’en préoccupent…
Les camions font davantage de morts sur les axes routiers et ce, depuis toujours. Alors que la répression n dit semble devenir permanente, la vision de réduire les accidents mortels sur les routes se trouve confrontée à une autre réalité. En effet, presque tous les accidents dans lesquels se trouve impliqué, un camion, se révèle être un accident mortel. Ils tuent, ils écrasent les pauvres et paisibles populations. A titre illustratif, il y a deux jours seulement soit précisément dans l’après-midi du mardi, 16 avril 2024, une jeune fille a été écrasée par un camion à hauteur du pont de Dantokpa. Les images sont insoutenables et la scène horrible. La victime qui avait pris un taxi-moto communément appelé “zem“ se rendrait vers Dédokpo à Akpakpa quand le drame est survenu. “Le conducteur de taxi-moto qui la transportait a été percuté par un camion qui roulait à vive allure. La suite a été tragique.
Dans la chute de la moto, la fille s’est retrouvée sous l’un des roues du camion. Elle meurt sur le champ. Quant au conducteur de taxi-moto, grièvement blessé, il a été la policeeeela moto et le gamin n’a pas survécu tandis que son père s’était retrouvé dans un état critique à l’hôpital. En janvier 2024, c’est une fillette de deux ans qui a été tuée par un camion à Sèkandji dans la commune de Sèmè-Podji. Il y a quelques mois, en mai 2022, un accident mortel causé par un camion a fait au moins trois morts sur le pont de Dantokpa. Un diplomate aurait même été tué par un camion à Cotonou en juin 2022. Selon l’information rapportée par des médias locaux dont Frissons radio, il s’agit d’un agent diplomatique de l’Amérique latine, le vice-consul de l’Ambassade du Brésil à Cotonou. Le drame a eu lieu devant l’ex-Marina Hôtel alors qu’il traversait la voie et le conducteur du camion s’est enfui après le drame, selon les mêmes sources.
Et la liste n’est pas exhaustive. Il est donc évident que le fait que ces camions partagent le même axe routier que les autres usagers de la route, constitue une réelle menace à la sécurité routière. Et, si l’un des principaux objectifs visés à travers les politiques de sécurité routière est de réduire considérablement les accidents mortels sur les axes routiers, le cas des camions mérite bien une réflexion profonde et des mesures subséquentes. La police républicaine et les autorités béninoises sont vivement interpellées !
A.B