Au dernier tournoi de scrabble classique de la Francophonie, qui a eu lieu samedi, 16 mars 2024, à l’Institut Français du Bénin à Cotonou, c’est Roland Renaud Kouton qui a été sacré vainqueur. Dans un entretien qu’il a accordé à la presse, l’ancien président de la Fédération béninoise de scrabble (FéBéSc) dévoile le secret de son succès. Il invite les scrabbleurs béninois à continuer le travail pour des défis à relever. Lisez-plutôt !!!
Quels sont vos impressions après ce titre ?
«Mes sentiments sont de grande joie. Ce n’est pas encore l’accomplissement mais je tends progressivement vers l’objectif secret. J’étais troisième aux championnats nationaux qui se sont déroulés, il y a, à peine un mois à Glazoué. Certes, c’est un tournoi et il n’y a pas tous les gladiateurs mais il y avait quand même au moins cinq séries 1 et la finale, j’ai joué contre le vice-président, Djibril Moussa-Fils qui est un top joueur. Ça s’est disputé sur très peu de chose. Donc, je suis très heureux.»
Est-ce qu’on peut dire que c’est une revanche à distance d’autant plus que le champion aux derniers Championnats nationaux de scrabble Roland Houssou a été sorti très tôt ?
«Le classique à ses particularités. Le panel était élevé. Il n’a pas pu tirer son épingle du jeu mais moi, je n’ai pas de revanche contre lui puisque je n’étais pas en finale contre lui. Je suis juste content pour mon trophée.»
Sur cette finale, la différence a été faite à quel niveau ?
«C’était celui qui arrivait à deux victoires. Il a gagné la première manche et j’ai égalisé très difficilement. Pour le match qui devrait nous départager, et jusqu’à deux coups de la fin, il était devant. J’ai dû faire une maçonnerie. Il faut aussi dire que j’ai aussi eu un peu de la chance. Il faut voir cette maçonnerie pour pouvoir engranger une cinquantaine de points. Malgré qu’il avait de joker, il n’a pas pu faire mieux.»
Alors, est-ce qu’on peut dire que Roland Renaud Kouton est en train de se bonifier comme le vin au niveau du scrabble classique ?
«Se bonifier…. comme je le dis toujours, les neurones s’éteignent quand on ne les utilise pas. Je sais qu’il me reste à faire au niveau du vocabulaire scrabblesque. Mais depuis toujours, j’ai toujours eu les accessits au jeu classique. Donc, quand je vais encore densifier mon vocabulaire, je crois que je peux tutoyer aussi les cadors du Bénin.»
Pour finir, un mot à l’endroit de l’élite du scrabble béninois…
«Je veux leur demander de continuer par travailler parce que bientôt, ils vont à Bouaké pour le Championnat d’Afrique de scrabble francophone. Le niveau est très élevé là-bas. Vous savez, il y a 100 Camerounais qui ont le niveau de Julien Affaton. Et tout cela va se retrouver à Bouaké avec les Ivoiriens, les scrabbleurs de la Rd Congo… Ce serait très élevé comme compétition et je veux leur souhaiter beaucoup de chance et de courage.»
Propos recueillis par : A.F.S.
Transcription : Déo Gracias EGLOH