Le Ministre d’État chargé du développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, en compagnie de plusieurs autres Ministres, Directeurs généraux et cadre de l’administration publique a reçu ce mardi 5 mars 2024 à Cotonou, l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Jean Tott. Les échanges entre les deux parties ont tourné autour de la situation de la sécurité routière notamment le bilan des actions menées par le Bénin, quant au respect du code la route.
L ’atteinte des Objectifs de développement durable relatifs à la sécurité routière préoccupe le Bénin et l’Onu. Dans cet élan, l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation en visite au Bénin a rencontré les autorités au haut niveau, pour échanger sur la question. Le Ministre d’État, Abdoulaye Bio Tchané, en conduisant ces échanges, a, dans ses propos liminaires, estimé que la question de la sécurité routière est d’une importance capitale pour le gouvernement béninois. D’autant plus que, d’après lui, le contrôle du port de casque et autres mesures liées à la sécurité des biens et des personnes ont été corsés depuis le 1er mars par le gouvernement.
« La sécurité routière dans notre pays est un grand enjeu puisque les accidents de la route font partie des plus grandes causes de taux de mortalité. Il se trouve que nous avons fait des progrès pas pour atteindre les Odd mais nous avons réduit suffisamment le nombre de décès sur les routes. Nous restons encore un des pays où la mortalité est plus élevée dans le monde. Donc, c’est un grand enjeu pour notre développement et c’est avec un grand intérêt que nous vous voyons arriver dans notre pays pour discuter de cette situation », a lancé le Ministre d’État, Abdoulaye Bio Tchané, espérant du représentant onusien, des recommandations. Dans sa prise de parole, Jean Tott a souligné que la route est le tueur numéro un des jeunes entre 5 et 29 ans dans le monde. L’Afrique et l’Asie étant les parties du monde les plus touchées, l’éducation, l’application des lois, la qualité des routes, des véhicules et des secours devaient constituer, pour lui, l’ensemble des éléments qui participent de la réduction de ce taux. En insistant sur la sensibilisation, il n’a pas manqué d’inviter les dirigeants à passer aux casques homologués.
Il a pour finir encouragé le Bénin à ratifier les autres accords internationaux dans le domaine de la sécurité routière. À sa suite, d’autres Ministres dont celui de l’intérieur et de la sécurité publique ou celle de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que les représentants des Ministres du transport ou celui de la santé ; ont chacun fait le point en ce qui les concerne, de leur rôle dans cette lutte contre l’insécurité routière.
J.G