Les professeurs du lycée Diaba Lompo ont organisé mardi, un sit-in pour réclamer justice pour leur gardien violemment agressé le 10 févr 2024 par des présumés « hommes de tenues », opposés à la fermeture d’une kermesse, a informé l’AIB.

Selon les informations recueillies par l’agence, les élèves du lycée Diaba Lompo ont organisé conformément aux textes en vigueur leurs activités culturelles et sportives de l’année scolaire.

Ainsi, l’AIB précise que le samedi 10 février 2024 après un match de football entre enseignants et élèves, ces derniers ont continué avec les activités culturelles et une kermesse dans l’enceinte de leur établissement.

Ces activités devraient prendre fin à 18 heures selon la réglementation scolaire. A cette heure indiquée, le gardien de l’établissement commença à éteindre la lumière et fermer les classes afin que les élèves puissent clôturer et regagner leurs domiciles, a fait savoir l’agence de presse.

Une majorité d’élèves avaient déjà quitté le lycée quand le gardien croisa un groupe d’individus qui s’y opposa à lui. Ces individus qui sont venus pour la kermesse refusèrent de quitter les lieux.

Selon les témoignages, ce groupe le menaça et déclara que ni la gendarmerie ni la police ne pouvaient les évacuer de l’établissement.

Une altercation intervint entre le gardien et ces individus. Au cours de cette altercation, ce groupe d’individus administra des coups violents au gardien au point qu’il perdit conscience.

Il fut conduit dans un centre de santé autour de 19 heures. Avec la prise en charge médicale son état de santé est hors danger, a déclaré une voix digne de foi.

Pour manifester leur mécontentement, les professeurs du lycée Diaba Lompo et le personnel de la vie scolaire ont organisé un sit-in le mardi de 7 à 10 heures.

Leur délégué, Gildas Honoré Tiendrébéogo a condamné cette agression perpétuée à un personnel dudit établissement et a demandé aux autorités de démasquer et punir conformément à la loi ces agresseurs qui seraient des porteurs de tenues.

Des telles agressions ont eu lieu l’année passée où le censeur a risqué des bastonnades, a souligné le délégué des professeurs.

 

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