Le mois de janvier rime avec les présentations de vœux du nouvel an. A cette occasion, à la Direction de l’Agence de contrôle des installations électriques intérieures (Contrelec-Bénin), le bureau du Syndicat national des travailleurs de Contrelec (Syntraco) a profité de l’occasion pour dénoncer la nonchalance, la gestion opaque du Directeur de l’administration et un chef de son service et a exigé leur départ systématique. C’était, lundi, 29 janvier 2024, à leur Direction, à Akpakpa (Cotonou).
Cette présentation de vœux n’a pas été du tout rose à l’actuel Directeur général de Contrelec-Bénin, Saïzonou Mouhamed Masmoudi. Pour cause, le secrétaire général du Ben/Syntraco, Désiré Kassa, après avoir souhaité à l’autorité les meilleurs vœux, s’est plongé dans une dénonciation. D’abord, il a attiré l’attention du Directeur sur le fait que la carrière du personnel est bafouée et que les travailleurs de Contrelec sont mécontents. Il a signifié que l’amélioration des conditions de travail des agents ne préoccupe guère ceux à qui il a confié la gestion du personnel.
«J’en ai pour preuve, le faible taux de satisfaction de nos plateformes revendications qui est souvent de 20 % au plus depuis 2 ans et la rupture totale de dialogue social franc, sincère et durable entre l’administration et les partenaires sociaux», a-t-il fait savoir. Selon ses dires, cette situation a conduit les syndiqués à l’Assemblée Générale tenue le 19 janvier dernier.
Et, plusieurs décisions ont été prises notamment le retour sans délai de Monsieur Dodji Hodonou, actuel Directeur de l’Administration et de la Gestion Stratégique (DAGES) et de Monsieur Edouard Sokpon, chef du Service Administration Générale (CSAG) dans leur structure d’origine et leur remplacement par des compétences choisies à l’interne et non par des personnes extérieures, comme vous en avez l’habitude pour se plaindre par la suite de leur incompétence ; la dissolution pure, simple et immédiate du comité préparatoire mis en place dans le cadre des élections des délégués du personnel et exige l’organisation desdites élections en respect des textes du code de travail en vigueur.
«Monsieur le Directeur général, le personnel constate par ailleurs, avec amertume que les ressources de l’agence ne sont pas équitablement distribuées. Et vous savez bien que quand il n’y a pas équité, la frustration prend automatiquement place», a-t-il conclu, tout en espérant que leurs revendications légitimes vont trouver des solutions fiables pour la bonne marche de l’agence.
M.M.