Il s’est déroulé sur l’ensemble du territoire national ce  samedi 16 décembre 2023, l’évaluation terminale des enseignements/apprentissage de l’alphabétisation. Le lancement officiel s’est déroulé au Collège d’enseignement général (Ceg 1) de Sakété dans le département du Plateau.

 

Ils sont au total 5695 candidats, répartis dans 168 centres, dont 2720 hommes, pour 2975 femmes à plancher pour l’évaluation terminale des enseignements/apprentissage de l’alphabétisation et ce, dans treize langues. Pour cette année, le sous secteur de l’alphabétisation a organisé deux types d’évaluation. La première évaluation est relative au Programme de gestion décentralisée de l’alphabétisation qui concerne essentiellement les régions septentrionales, avec 10886 candidats pour les 4 départements du nord, dans 13 langues. Le Programme faire faire, un peu plus pointu, s’occupe quant à lui, de toutes les populations du Bénin à raison de deux centres par commune. Soit dans l’Atacora, un total de 13 centres, pour 431 candidats ; dans la Donga, 9 centres pour 254 candidats ; dans le Borgou, 18 centres, pour 336 candidats ; dans l’Alibilori, 264 candidats pour 13 centres, dans l’Ouémé, 19 centres pour 662 candidats ; dans le plateau, 11 centres, pour 998 candidats ; dans l’Atlantique, 18 centres pour 717 candidats ; dans le Littoral, 9 centres pour 335 candidats ; dans le Couffo, 13 centres pour 435 candidats, dans le Mono 15 centres pour 338 candidats, dans les collines, 12 centres pour 364 candidats, dans le Zou 18 centres pour 534 candidats, soit un total de 5695 candidats.

Alphabétisation, moteur de développement

Selon les explications du Directeur de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, la mission de l’alphabétisation est entre autres, d’accompagner les populations analphabètes afin qu’elles améliorent leurs attitudes, leurs pratiques, et leurs conditions de vie dans le domaine où elles ressentent le besoin. À en croire Charles Codjia, au Bénin, les apprentissages se déroulent selon l’approche de l’alphabétisation fonctionnelle qui permet aux artisans, aux ouvriers, qui sont allés peu ou pas à l’école, de jouir des connaissances essentielles, dans un certain nombre de domaines.  Selon ses propos, le premier domaine concerne le langage et la communication. À ce niveau, l’apprenant est initié à la maîtrise du lexique de la grammaire de la langue, de la sémantique, de la phonétique, de l’orthographe, et de la socio linguistique. Dans le domaine de l’éducation sociale, poursuit-il, l’alphabétisation a pour but, d’initier l’apprenant, à une éducation citoyenne, à l’histoire, à la géographie, à la dynamique sociale, à la gouvernance locale, et au développement par la favorisation du genre. Dans le domaine des mathématiques, l’apprentissage est fait pour maîtriser l’essentiel pour tenir une petite comptabilité. La dernière matière évoquée par le Directeur est celle relative à l’éducation scientifique, et technologique.

« L’alphabétisation est un moteur de développement », a martelé le maire de la commune de Sakété. Tout en exhortant les populations à aller se faire former, Nestor Idohou  a promis le soutien de son conseil pour la  poursuite des actions de sensibilisation et de promotion des langues nationales.

Le préfet du département du Plateau se félicite pour sa part de l’initiative et surtout de l’engouement suscité au sein des populations, car affirme Daniel Valère Setonnougbo, «  Savoir parler et écrire dans nos langues est capital parce que, le développement d’une nation ne peut être véritablement une réalité tant que nos langues ne seront pas valorisées ». Il a exhorté les candidats au courage et à la réflexion, en vue d’affronter les épreuves avec sérénité.

Après la composition samedi, la correction démarre dimanche, pour la proclamation des résultats mercredi.

 

Th A.

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