Prévu pour ce lundi 18 décembre à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet), le procès de Shadrack Houngnibo a eu lieu. Coordonnateur national de l’Ong Urgences panafricanistes de Kemi Séba, il avait été placé en détention provisoire depuis le 8 décembre, suite à une série de vidéos diffusées sur Tiktok, sur la présence probable de forces militaires étrangères sur le sol béninois.
Inculpé pour injure avec motivation raciste et xénophobe commise par le biais d’un système informatique, incitation à la haine et à la violence ; il était soutenu dans sa défense par trois avocats dont le Franco-espagnol Juan Branco. Dans sa défense face aux juges de cette Cour, le prévenu en plaidant non coupable, n’a pas, d’après Libre Express, varié dans sa déclaration. Grâce à l’insistance de la défense, le juge a disqualifié Shadrack Houngnibo de la première accusation. Ainsi, il a finalement, apprend le même média, été jugé pour injures publiques avec motivation d’opinion politique. Si le Ministère public a, à l’issue du procès, demandé dans sa réquisition de condamner le prévenu à deux ans de prison avec sursis, telle n’a pas été la décision du président de céans.
Car le militant panafricaniste a finalement été condamné à payer une somme de cinq millions comme amende. Cette décision est, pour ses avocats, une fierté immense de faire libérer ce jeune intellectuel panafricaniste et opposant au Président Patrice Talon, en une décision exceptionnelle, a dans ce cadre rapporté Juan Branco sur sa page Méta.
J.G