Le festival de danse contemporaine dénommé festival connexion dont la première édition s’est déroulée en 2019 à Cotonou est de retour. Il s’agit d’une plateforme d’expression scénique instaurée par l’espace culturel Multicorps, qui réserve aux professionnels de la danse et la chorégraphie une opportunité de faire valoir leur savoir-faire en termes de danses classique, moderne, traditionnelle et surtout contemporaine. Ainsi plein d’artistes danseurs chorégraphes venus d’horizons divers sont déjà à Cotonou pour performer du 04 au 17 décembre 2023. 

 

Pour le compte de cette troisième édition du festival connexion, ils seront une panoplie de danseurs qui vont prendre d’assaut les différentes scènes qui seront apprêtées pour la circonstance. En gros, c’est le type de manifestation qui rassemble chaque année sur la scène les professionnels de la chorégraphie et de la danse de tout genre mais surtout contemporaine afin d’offrir à voir au public une variété de tableaux captivants les uns que les autres. Il s’agit de susciter, comme le nom de l’événement l’indique, la connexion entre les humains dans tous sens mais beaucoup plus à travers l’art. Un peu pour briser l’idée des barrières, des océans et des frontières, de la langue, des idéologies, pour retrouver un monde uniforme. Ce sera également une occasion pour les organisateurs de mettre en place des ateliers afin de partager avec la jeunesse scolaire l’expérience de la danse.

Une manière de leur donner le goût à l’art et de leur permettre en même temps de se questionner sur l’art. Placé sous le thème « Connexion entre la modernité et la tradition », cette édition qui se veut être itinérante se déroulera dans plusieurs espaces à savoir : La place du souvenir, ancienne place des Martyrs, l’Institut français du Bénin, Africa sound city, au Parking bar,  Missebo, Dantokpa, l’espace Multicorps, pour ne citer que ces endroits qui accueilleront le festival. Et selon Marcel Gbèfa, ce thème choisi vaut son pesant d’or parce que depuis le retour des vestiges royaux au Bénin il y a une sorte de regain de fierté qui a embrasé tout un pays qui est en plein essor dans la modernité. Et donc une grande fierté d’appartenir au pays du vodoun. Ce qui matérialise un grand pas dans l’acceptation de soi malgré le cours de l’histoire qui n’a pas été que rose. Puisque la colonisation, l’église et la traite négrière ont laissé une trace.

Ainsi l’objectif du festival connexion de cette année c’est de donner aux jeunes la capacité de pouvoir puiser dans le riche patrimoine vodoun afin de renchérir leur différente création. Sur ce rendez-vous qui fera du Bénin le grand carrefour de la danse pendant quelques jours, la France, le Togo, la Chine, la Côte d’Ivoire, le Sénégal sont attendus pour créer la connexion artistique.

 

Teddy GANDIGBE

 

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