La carrière d’instituteur peut bien s’allier à celle d’artiste musicien. En la matière, il reste une preuve. Tchoropa Alfred Waro Santchougouma, il s’appelle.

 

De son blaze, Le Cousin National, notre Rossignol, bien que tapi dans les hautes chaînes montagneuses du Nord Bénin, ne passe pas inaperçu. À Natitingou sa ville de résidence, dans le département de l’Atacora, l’homme enchaînent des titres. En tout cas, l’inspiration, il l’a à fleur de peau.

Sa muse que porte une voix douce, jeune, tout aussi frêle que son corps, convainc à bien de kilomètres de son Nati ville. C’est ainsi que ses sonorités comme : Ça va aller ! (une invite à ne jamais baisser les bras)  ; Issinté Yawé (Bien réveillés) ; Tchouki (qui veut dire oublie dans la langue Waama parlée au Nord Ouest Bénin), peuvent se retrouver à être à Cotonou, des sonneries d’appels, des compagnons en voiture, des instants de dance party à la maison, lors des soirées, etc.

 

On y va à pas de Caméléon

 

« J’ai voulu diriger ma carrière musicale autrement en ne faisant pas des lancements gigantesques pour le moment mais, en réalisant assez d’œuvres audios chaque fois que l’inspiration me vient. Plus tard, je me pencherai sur l’aspect visuel si Dieu me prête davantage santé et longévité », confie Alfred Waro.

Du fait qu’il soit lui-même son propre producteur pour le moment, le Cousin National affirme qu’il préfère aller « à pas de caméléon ». « Pour moi, on ne presse pas son destin, on le vit naturellement. Et je suis rassuré qu’avec le temps, je serai révélé à la face de ma Nation, du monde pourquoi pas ! Je ne vise pas automatiquement la grande renommée, l’argent et autres intérêts bien que je les désire mais, le primordial pour moi, pour le moment, est de réaliser des œuvres musicales qui vont éveiller les consciences, apaiser et adoucir les cœurs. Je veux être utile à la societé en encourageant le  bon sens  et en décourageant le mauvais sens de la plus meilleure manière possible. C’est-à-dire, à travers mes œuvres musicales. », laisse-t-il entendre.

 

Le don dont Dieu m’a fait grâce « m’excite »…

 

« Somme toute, je suis dans la musique parce que le don dont Dieu m’a fait grâce « m’excite » au jour le jour », révèle Le Cousin National. Artiste, auteur-compositeur, chanteur de la musique moderne et tradi-moderne, Tchoropa Alfred Waro aborde, dans ses livres sonores, des thématiques variées : l’amour, la foi, l’espérance, le pardon, la jalousie, etc.

La musique, Le Cousin National a répondu à son appel, alors même qu’il était très jeune. « Et déjà au collège, je représentais mon département pour des challenges sur le plan national », témoigne-t-il nostalgique. A l’heure où nous mettons sous presse, l’artiste a, à son actif, deux albums audios. « Le premier intitulé  « Ma Prière » que j’ai sorti en 2015 avec 13 titres et le second « Dieu Veille » en 2020 avec 9 titres. En plus de ces deux albums, j’ai deux singles  et un en cours qui feront partie du 3ème album de 7 titres très prochainement », nous apprend-t-il.

Son cris de cœur à l’endroit des autorités béninoises en charge de la culture, est de continuer à révéler réellement les véritables talents du Bénin en offrant des opportunités à tous les artistes musiciens, des plus célèbres aux moins célèbres ; des plus connus aux moins connus. Car, croit-il, même si les choses ne se passent pas encore comme à la Lady Gaga ou à la Beyoncé, « nous sommes aussi capables de quelque chose étant cachés ici à Natitingou ».

 

Cyrience Fifonsi KOUGNANDE

 

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