À l’occasion des 1000 jours passés déjà en détention par l’ancienne Garde des sceaux, Reckya Madougou, les militants du parti les Démocrates, les membres de la Team RM et sa famille biologique ont demandé une messe d’action de grâce à l’église catholique Saint Michel de Cotonou, pour remercier Dieu de l’avoir maintenue en vie et en bonne santé derrière les barreaux. Ils ont par la même occasion, invoqué la grâce divine pou sa libération.
C’est un sentiment d’action de grâce qui anime les militants du parti Les Démocrates et les membres de la Team RM au terme des 1000 jours déjà passés en détention par Reckya Madougou. En dépit de la douleur de l’épreuve, les membres du parti Les Démocrates et de la Team Reckya Madougou, ainsi que sa famille biologique expriment leur reconnaissance à Dieu pour la protection dont elle a bénéficié et pour son maintien en vie et en bonne santé derrière les barreaux. Les militants ont par la même occasion, formulé des prières, implorant la protection divine pour leur présidente jusqu’à sa libération. Ce fut un moment poignant où la gratitude envers Dieu, s’est mêlée à l’espoir d’une libération future. « Le sens que nous donnons aujourd’hui à cette messe, c’est un sens de reconnaissance à Dieu Tout Puissant, pour l’avoir gardée en bonne santé pendant 1000 jours dans les geôles du Bénin », s’est justifiée Viviane Orou Tama, Députée du parti Les Démocrates. Elle a imploré la protection divine sur Reckya Madougou. Selon Patrick Djivo, membre du parti Les Démocrates, l’initiative ne vise pas à mettre Dieu à l’épreuve, mais plutôt à lui rendre grâce et « faire transparaître dans le cœur de quelqu’un, de savoir que le pardon a une vertu exceptionnelle », qui libère et dont le défaut est nuisible pour le corps.
Malgré la détention, Reckya Madougou demeure en vie et en bonne santé, ainsi que sa famille et sa progéniture. Un motif d’action grâce, pour Garya Saka, ainsi qu’à Eléonore Okoumassou, toutes deux membres du parti Les Démocrates.
Alexis Hounto, secrétaire à la communication de la Team RM lui saisit l’opportunité pour lancer un appel à l’endroit du chef de l’État Patrice Talon, qu’il exhorte à agir en faveur de la libération de Reckya Madougou, de Joël Aivo, Thibaut Ogou et autres : « Le pardon n’a jamais été une erreur, encore moins une faute. Si le pardon était une faute, il ne serait pas président aujourd’hui », fera t-il remarquer.
L’expérience de Reckya Madougou est une source d’inspiration pour les militants qui entendent poursuivre la lutte pour sa libération.
Thomas AZANMASSO
