Au nombre des produits transformés à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz), figure le soja organique. À l’occasion de sa séance d’échanges avec la presse, vendredi 24 novembre 2023, les responsables de la Zone ont fait cas des acquis, avancées et perspectives de mise en valeur de ce produit.
À la Gdiz, la transformation des produits locaux est plus qu’une réalité. En s’intéressant au cas soja, les responsables de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin) et de l’Agence de promotion des investissements et de l’exportation (Apiex) ont fait un bref bilan des réalités au sein de cette Zone. Pour le Directeur général de la Sipi-Bénin, Létondji Béhéton, l’activité de transformation du soja organique est patente à la Gdiz. « Avec l’entreprise Bénin Organics et son unité de production, 14.500 tonnes de soja sont déjà transformées à raison d’une capacité annuelle de transformation de 60.000 tonnes par an, pour 500 emplois créés. Les produits finis issus de cette transformation sont l’huile et les tourteaux de soja bio. Mieux, Bénin Agri Business, l’autre société qui intervient également dans la transformation du soja au sein de la Zone, fera du soja conventionnel, l’huile et tourteaux de soja conventionnel. Avec une quantité de transformation de 150.000 tonnes par an, la société a déjà transformé 13.000 tonnes de soja depuis sa mise en service », révèle-t-il.
Quid des entreprises en cours d’installation…
Pendant que certaines sont déjà fonctionnelles, d’autres ouvrent bientôt leurs portes. Parmi celles-ci, figure, toujours à en croire Létondji Béhéton, Nap Sarl. Avec une unité de production, cette société va démarrer en 2024, ses activités. Lesquelles consistent en la transformation du soja, avec une capacité de 50.000 tonnes par an et ce, pour 300 emplois à générer. Autrement, la Gdiz sera prête à transformer 600.000 tonnes de soja en 2024. De quoi apaiser les cœurs qui doutent de la capacité réelle de transformation de la Zone. Quant à Laurent Gangbès, Directeur général de l’Apiex, avec ces prouesses et efforts d’industrialisation, le pays change son paradigme économique. « C’est inédit », conclut-il sur la question.
J.G