Le Fonds des Nations pour la Population (Unfpa) et le Programme alimentaire mondial (Pam) ont effectué une visite conjointe ce mercredi 29 novembre 2023 à l’Ecole primaire publique Yélognissè dans la commune d’Abomey-Calavi. Cette visite, qui entre dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les Violences basées sur le genre (Vbg), a pour objectif d’engager également les plus jeunes contre les violences envers les filles et les femmes.
« C’est une opportunité que nous offrent les 16 jours d’activisme, pour nous engager à l’unanimité et encore plus contre les violences envers les filles et les femmes », confie d’entrée, Benoît Libali, représentant adjoint de l’Unfpa.
Selon ses propos, le monde est caractérisé par la violence qui touche malheureusement, de manière disproportionnée les filles et les femmes. « Pour de nombreuses filles et femmes, aucun endroit n’est complètement sûr. Les 16 jours d’activisme sont une campagne internationalement consacrée, compris au Bénin, chaque année dans la période du 25 novembre au 10 décembre, à la lutte contre cette violence principalement dirigée vers les filles et les femmes », fait-il savoir. Une lutte qui s’inscrit dans la marche que la communauté mondiale mène vers la réalisation d’un monde plus juste et respectueux des droits humains.
« Pour accompagner cette marche au Bénin, le Programme alimentaire mondial et le Fonds des Nations pour la Population, ont signé un partenariat en septembre 2022, ayant à l’esprit d’assurer la protection des enfants, et en particulier des filles, autour de l’initiative gouvernementale des cantines scolaires », renchérit Benoît Libali.
Complétant, la Directrice adjointe du Programme alimentaire mondial, Caroline Schaefer, a laissé entendre que la démarche de faire de nos écoles des lieux sûrs et des espaces de protection des filles et des garçons contre les Vbg en milieu scolaire s’inscrit dans la composante 2 du Programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi) dont les objectifs sont d’améliorer les performances scolaires par la mise en place d’activités multi sectorielles. « Il s’agit d’une approche intégrée et innovante, permettant de profiter de l’opportunité offerte par le programme des cantines scolaires, pour renforcer les compétences de vie des écolières et écoliers, notamment celles des classes avancées du CM1 et du CM2, en matière d’égalité des genres et de lutte contre les violences faites aux filles en milieu scolaire.
Avec les collègues de l’Unfpa, nous sommes convaincus que capitaliser sur les interventions en matière de nutrition, et en particulier les cantines scolaires, comme porte d’entrée pour la mise en œuvre d’un paquet d’activités destinées à la protection contre les différents types de violence, à l’autonomisation des filles et au maintien des écoliers, en particulier les filles à l’école, reste l’une des approches les plus efficaces pour faire avancer les droits et la protection des filles en milieu scolaire ».
Une union dans l’action de l’Unfpa et du Pam saluée, entre autres, par la Directrice de l’Epp Yélognissè, représentée ; le président de l’Association des parents d’élèves, Jerôme Djiwanou, le Directeur départemental de l’Enseignement maternel et primaire, Camille Tchiakpè. Rappelons que la visite de la cantine de l’école, de la cuisine en passant par le jardin, le réfectoire et une séance ludique de renforcement des compétences de vie des enfants dans les écoles à cantine ont meublé cette visite conjointe Unfpa et Pam.