Les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des classes socio-éducatives ont été conviées à un atelier à Cotonou du 06 au 11 novembre 2023. L’occasion pour ces derniers de travailler à une infusion des thématiques aux quatre disciplines porteuses retenues à savoir : les Sciences de la Vie et de la Terre, le Français, l’Histoire et la Géographie et l’Éducation Physique et Sportive. “Au cours de cet atelier, les participants ont passé en revue les programmes d’enseignement des différentes disciplines concernées afin d’identifier les points d’ancrage ainsi que les situations d’apprentissage à même de porter les différentes thématiques. Les documents ainsi élaborés serviront à la formation des enseignants prévue pour se tenir sous peu’’ renseigne le site officiel du gouvernement.
Présents aux côtés des acteurs, la ministre des affaires sociales, Véronique Tognifodé et le ministre de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle ont été séduits par le point des travaux, présentés par les inspecteurs pédagogiques, porte-parole des différentes disciplines. Les deux ministres ont salué la qualité du travail avant d’insister sur le bien-fondé de cette initiative des classes socio-éducatives et réaffirmer la détermination du gouvernement à mettre tout en œuvre pour son succès. “Cet atelier, faut-il le rappeler, fait suite à la décision du Conseil des Ministres, le 20 Septembre 2023, indiquant le démarrage de la phase pilote dans vingt établissements secondaires du Bénin au cours de cette année académique 2023-2024. L’initiative des Classes Socio-éducatives au Bénin est une solution adaptée à la recrudescence de fléaux sociaux et de comportements à risques que développent les adolescents et jeunes dans la société.
Il s’agit d’une approche d’intervention qui vise à promouvoir auprès des jeunes les compétences de vie courantes, le patriotisme, les valeurs du travail bien fait, la citoyenneté responsable, le leadership, l’estime et l’affirmation de soi, la protection de l’environnement, la reconnaissance des situations à risque, les valeurs éthiques et la prévention de certains fléaux sociaux telle la cybercriminalité. En somme, il s’agit d’un éveil des consciences“ renseigne le gouvernement.
A.B