La première édition du «Trophée de la Toussaint» de scrabble duplicate a eu lieu mercredi, 1er novembre 2023, à la Faculté des sciences et santé (Fss) à Cotonou. Une initiative de la Fédération béninoise de scrabble (FéBéSc) pour donner plus de compétitions aux scrabbleurs béninois. Et, au terme de la compétition âprement disputée, c’est François Xavier Adjovi qui remporte l’édition 2023. Pour le président de la FéBéSc, Hervé Boni, l’objectif est largement atteint. Il revient sur le sacre de ce dernier qui plane sur le scrabble béninois.
Première édition du «Trophée de la Toussaint» de scrabble. Peut-on dire que l’objectif est atteint au bout du déroulé ?
«On peut effectivement dire que l’objectif est atteint. Nous sommes toujours dans la logique de multiplier les compétitions pour nos scrabbleurs pour pouvoir les aguerrir afin de les tenir prêts pour les échéances régionales et internationales. C’est pour ça que le bureau directeur de la Fédération béninoise de scrabble (FéBéSc) a pensé à instituer et à ajouter cette compétition qui est à sa première édition ».
Sur le podium, on a vu François Xavier Adjovi, Julien Affaton (juste derrière) et Gevron Tchiakpè. Vous ne pensez pas que cette jeunesse a toujours de difficultés à surmonter ces deux «monstres » du scrabble béninois ?
«Le scrabble, comme dans toute autre discipline, l’expérience joue. Xavier et Julien sont des joueurs très expérimentés. Gevron, un peu moins. Avant la dernière partie, Gevron était en tête suivi de Xavier et de Julien. Sur cette dernière partie, il (Gevron) a mal joué. Il y a des coups qui l’ont déstabilisé, pendant que les deux poursuivants étaient un peu plus à l’aise dans cette partie. Ce qui a fait qu’ils ont pu le déloger de la première place. Donc, les jeunes arrivent derrière mais il leur manque d’expérience. Et, c’est justement en multipliant ces genres de compétitions qu’ils pourront se faire la main et pourront s’habituer à certaines configurations de compétitions ».
Président, dites-nous si cette compétition sera pérennisée ?
«Cette compétition est appelée à être pérennisée. Nous avons organisé la première édition cette année mais il aura d’autres éditions. Tant que je serai à la tête du bureau de la FéBéSc, nous allons jouer d’autres éditions du trophée de la Toussaint ».
Multiplier les compétitions est une très belle chose et mettre les acteurs à rude épreuve quitte à les habituer aux grands challenges, c’est encore autre chose. Mais réussir à avoir les moyens d’y parvenir, c’est encore un gros challenge. Comment vous y arrivez à le faire d’autant plus que les compétitions se multiplient ?
«Vous posez une telle belle question. Vous savez, la FéBéSc n’est pas à l’abri des difficultés que rencontrent les autres Fédérations. Nous avons la subvention du ministère des Sports que nous remercions au passage pour cet appui constant mais en dehors de ça, nous démarchons quelques sponsors qui, fort heureusement, répondent favorablement à notre appel et nous permettent d’innover et d’agrémenter le programme d’activités de la saison. Il me plait de saisir cette occasion pour toujours exhorter les autres sponsors, qui trainent le pas, de nous rejoindre et de nous faire confiance parce qu’à la FéBéSc, nous savons fabriquer les champions.»
Propos recueillis par : A.F.S.