Yayi Boni
Une nouvelle distinction continentale pour l’ancien chef de l’Etat du Bénin, Yayi Boni. Il vient d’être désigné « Leader le plus remarquable dans la promotion de la paix en Afrique » par une structure mondialement reconnue, à savoir Business Exécutive qui dispose de filiales au Nigeria, à Dubaï, en Afrique du Sud, au Royaume Uni, en Espagne, aux États Unis et au Canada. Aussi Businesse Exécutive travaille-t-elle avec les communautés économiques régionales et internationales dont la Commission Économique pour l’Afrique, l’Union Africaine, L’Union Européenne, la JICA (le Japon) et USAID (les États Unis), et ce en collaboration avec les institutions multilatérales comme la Banque Mondiale, le FMI, la BEI, etc. L’ancien président béninois recevra cette énième distinction au terme d’une grande rencontre qui a lieu à l’îles Maurice du 2 et 5 octobre 2023, et à laquelle prendra part un parterre de plus de 400 hauts responsables du monde.
La Gdiz
La révolution industrielle amorcée depuis peu au Bénin particulièrement du côté de la Gdiz – Glo-Djigbé Industrial Zone, suit son cours. Après les machines déjà fonctionnelles et qui exportent leurs produits dans les secteurs du textile et du cajou, deux usines de transformation de soja ont également démarré leurs activités. L’installation de ces deux usines répond aux besoins des Béninois en ce qu’elles font de la production alimentaire Made In Benin, c’est-à-dire une production à partir d’une matière première, le soja bio de haute qualité, issue de l’agriculture locale. Tout cela illustre clairement l’engagement de la zone économique spéciale dans le développement de l’industrie agroalimentaire au Bénin.
Laurent Mètongnon
Lutteur né, son séjour carcéral de cinq ans n’a guère entamé sa conviction, son engagement et sa détermination. Moins d’un an après sa sortie de prison, voilà Laurent Mètongnon sur un autre front de lutte. Avec des acteurs politiques d’obédiences diverses, des acteurs d’organisations de la société civile et autres personnalités, panafricanistes, l’ancien syndicaliste a mis en place, à la faveur d’une géante manifestation à la Bourse du Travail à Cotonou, un creuset qui s’oppose à l’usage de la force contre le peuple nigérien et qui s’oppose également à la FrançAfrique, et ses corollaires. Dénommé Front Patriotique (FP) contre la guerre, pour la paix, la sécurité, la démocratie et contre la faim, il en est le Coordonnateur. Une marque de confiance placée en la personne de l’ancien secrétaire général de la Fésyntra-Finances et ancien président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss).
Mara’Can Grand Popo 2023
L’événement n’est pas passé inaperçu. En tout cas, dans la presse et les médias en général, le Maracana fait parler de lui depuis quelques jours au Bénin. Les projecteurs sont allumés sur la commune balnéaire de Grand Popo où se déroule la 10ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Maracana dont le coup d’envoi a été donné mardi 23 septembre 2023 au stade omnisport de la ville. 14 pays dont le Bénin écrivent le chapitre de cette fête de la Mara’Can. Les meilleurs vont se qualifier pour la coupe du monde de la discipline qui se jouera en septembre 2024, en Côte d’Ivoire.
Le Fndajsl
Le Fonds national pour le développement des activités de la jeunesse, des sports et des loisirs (Fndajsl) tient à l’amélioration des performances des Directions techniques nationales de certaines disciplines sportives ainsi qu’à l’atteinte en général des résultats liés à la politique de développement desdites disciplines au Bénin. Pour ce faire, il a procédé il y a quelques jours à la remise d’un important lot de matériels informatiques pour le fonctionnement des Fédérations béninoises de volleyball et de handball. Une mission, des hommes, des moyens, dit-on. Le Fndajsl l’a bien compris.
Les Amazones foot
La sélection nationale féminine foot du Bénin ne sera pas à la Can Maroc 2024. Les Amazones du Bénin vont devoir suivre les différents matches depuis leur poste téléviseur. Et pour cause ; elles n’ont pu franchir le premier tour des éliminatoires de ladite compétition. A l’aller comme au retour, elles ont été battues 2 buts à 1 par leurs homologues de la République Démocratique du Congo, synonyme d’élimination pour l’étape suivante.
Le ministre des Sports
Il a toujours été dit que sous le gouvernement de la Rupture, les primes des joueurs en compétition ne posent plus problème. Et pourtant, les Amazones de la sélection nationale éliminées de la course pour la Can Maroc 2024 ont dû observer une fronde, entre mardi et mercredi derniers, à leur lieu de campement à Cotonou ; refusant de céder leurs chambres d’hôtel à leurs jeunes sœurs des U20, tant qu’elles ne percevront leurs différentes primes à elles dues à l’aller comme au retour de la confrontation avec l’équipe de la RDC. Une légèreté sans doute au niveau du ministère des sports. L’autre mauvaise nouvelle est que quand bien même il a renoncé à la co-organisation de la Can 2025 pour postuler à celle de 2027, pour plus de chance, le Bénin ne va pas co-organiser la compétition continentale de football avec son voisin de l’Est, le Nigeria. L’instance africaine, la Caf a opté pour le Maroc en 2025, et le trio Kenya-Ouganda-Tanzanie en 2027. La délégation béninoise conduite par le ministre Oswald Homéky est rentrée à Cotonou sans cette co-organisation en poche.
Symphorien Téhou
Face à la presse après l’élimination des Amazones de la Can féminine foot Maroc 2024, battues par l’équipe homologue de la RDC, à l’aller comme au retour, le sélectionneur du Bénin a justifié la défaite de ses joueuses. « Quand on a marqué le premier but, les filles ont voulu conserver cet avantage. Malgré que moi je criais pour les remettre en place, elles n’entendaient pas. Il y avait les tam-tams et tout (…) Elles n’entendaient pas. Donc, ça a fait qu’on n’a pas pu les cadrer en ce temps-là », a laissé entendre Symphorien Téhou. Le bruit des tam-tams et l’animation des supporters qui, généralement, galvanisent les athlètes sur l’aire de jeu, constituent désormais un handicap si l’on s’en tient au propos du technicien béninois. Il n’en fallait pas plus pour qu’il soit ‘’mangé’’ sur la toile par beaucoup d’internautes qui le trouvent risible.
Le ministre de la Décentralisation
Il a fallu le sinistre de Sèmè-Kraké provoqué par l’explosion d’un entrepôt d’essence de contrebande pour que le ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale rende public un communiqué sommant les préfets, maires et Secrétaires exécutifs de lui faire expressément le point exhaustif de tous les sites d’entreposage d’essence existants sur leurs territoires de compétence. A croire que Raphaël Akotègnon qui a été pendant longtemps député à l’Assemblée nationale, toujours élu dans une zone réputée bastion de cette activité, ne savait rien de tout ça pour qu’il anticipe un tel point pour des dispositions qui s’imposaient. Ce drame de la commune de Sèmè-Kpodji n’est pourtant pas le premier avec un si lourd bilan.
Mairie de Cotonou
Incroyable ! Deux semaines presque après la rentrée officielle des classes, des apprenants dans la ville vitrine du Bénin n’ont toujours pas accès à leur lieu du savoir. C’est le cas des écoliers de l’Ecole primaire publique Casse-Auto en plein cœur de Cotonou. Cette école reste inondée, et les salles de classes toujours fermées. Les apprenants et surtout leurs parents ne savent pas quel saint se vouer. En attendant l’Etat central notamment le ministère en charge de l’enseignement primaire, les autorités municipales sont-elles à court de solutions ou d’un plan Marshal ?