Du 25 au 27 août 2023, l’Institut National d’Education Physique et Sportive a abrité un stage international de formation d’entraîneurs niveau 1 de triathlon. Une initiative de la Fédération Béninoise de Triathlon, qui s’est déroulé sous la direction de l’expert français, Laurent Massias délégué par l’Association des pays francophones (Fratri). Au terme de la formation, 27 stagiaires dont 22 Béninois aguerris et bien outillés.
Ce séminaire de formation a regroupé durant quatre jours 27 stagiaires dont 22 Béninois et cinq Nigériens. Au finish, ils sont bien outillés pour accomplir leur mission dans leur pays respectif. Et, selon l’expert français, Laurent Massias, ce stage a été profitable aux stagiaires. « Les cours ont été interactifs. Le fait d’avoir eu les mêmes stagiaires à Sègbohouè l’année écoulée m’a permis de renforcer un peu les compétences », affirme-t-il avant d’être convaincu que ce stage va être bénéfique à ces derniers dans la détection et la production des futurs talents.
« Raison pour laquelle nous avons mis un accent particulier sur l’enseignement de la natation chez les enfants, le triathlon sous l’angle de la santé, le bien-être, la préparation physique et la musculation adaptée », a-t-il développé. Pour le porte-parole des récipiendaires, c’est un sentiment de joie surtout qu’ils étaient en attente d’une telle formation. « Aujourd’hui, le triathlon est une science qui évolue au jour le jour. Donc il faut s’adapter à sa formation, ces différentes notions vont désormais nous permettre de rester en contact avec l’évolution de cette discipline grâce aux enseignements reçus », a laissé entendre le porte-parole, tout en promettant d’œuvrer pour l’atteinte des objectifs. Pour sa part, le président de la Fédération béninoise de Triathlon, Richard Assah a remercié l’expert français qui n’a ménagé aucun effort pour donner le meilleur de lui-même chaque fois qu’il est au Bénin pour diriger une telle formation.
Il a profité pour inviter ce dernier à trouver le mécanisme nécessaire pour faciliter l’actualisation adéquate des stagiaires. Son homologue du Niger, Harou Hamadou a abondé dans le même sens en saluant le sens de sacrifice de l’expert formateur. Quant au président du Comité National Olympique et Sportif du Bénin, Julien Minavoa, il a affirmé que la formation des formateurs est l’idéal pour développer une discipline sportive. Place désormais à la détection des nouveaux talents.
A.F.S.
