La Commission nationale pour l’emploi s’active pour la mise en service du Guichet unique de promotion de l’emploi au Bénin. La question était au cœur des échanges à l’occasion de la deuxième session de la Commission qui s’est tenue du 3 au 4 décembre dernier. Le guichet unique de promotion de l’emploi reste une réforme visant à offrir une interface unique et une réponse satisfaisante aux questions d’emploi. Selon la Commission nationale pour l’emploi, le guichet unique intégrateur semble le plus adapté au contexte béninois. C’est un modèle plus soft et plus efficace, qui intègre toutes les structures adressant la question de l’emploi dont l’Agence nationale de promotion de l’emploi, l’Observatoire de l’emploi et de la formation… Si les débats ont beaucoup évolué, la réforme doit être suffisamment ajustée afin de tenir compte de toutes les spécificités à intégrer et anticiper sur les risques. Réforme majeure du dispositif de promotion de l’emploi, le guichet unique de promotion de l’emploi se veut un cadre normatif unique qui permettra de gérer toute la problématique de l’emploi. C’est une réforme instituée par le Programme d’action du gouvernement en son pilier 3 axe 6. Un outil qui permettra d’offrir un point d’entrée ou d’accès unique aux services. Cette réforme s’est imposée au regard de certains constats notamment le faible impact et la faible lisibilité des actions de promotion de l’emploi, la superposition des offres et services, le défaut de transparence sur le marché de l’emploi…Des études menées en la matière, trois formats de guichet unique ont été proposés à la Commission nationale pour l’emploi, en l’occurrence le guichet unique de type répartiteur, le guichet unique de type fédérateur et le guichet unique de type intégrateur. La commission a opté pour le guichet unique de type intégrateur. « Le chef de l’État voudrait que l’on arrive à un guichet unique de promotion de l’emploi qui soit un véritable pôle emploi. Et lorsque l’usager s’adresse à ce pôle emploi, il aura toutes les informations et orientations qu’il lui faut. Un véritable service public d’emploi qui soit capable de donner les réponses requises à tout chercheur d’emploi, au travailleur en recherche d’un autre emploi, à l’entrepreneur ou à l’investisseur en quête de données », déclare le président de la Commission nationale pour l’emploi, Cyrille Gougbédji. Au cours de ladite assise, il a été procédé à l’amendement des outils de gestion de la Commission nationale pour l’emploi notamment la vision, la mission et les objectifs de la commission. La Commission se veut être un creuset de dialogue fonctionnel, crédible, une force d’évaluation de la politique publique en matière de promotion de l’emploi.
A.B