Mariage précoce, forcé ou non désiré des enfants: ONG ESAM engagée pour renforcer la lutte à travers un plaidoyer

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Poursuivant sa série de plaidoiries pour la défense des droits des enfants, notamment ceux de la jeune fille, l’organisation non gouvernementale Enfants solidaires d’Afrique et du monde (Esam) a animé une conférence de presse, mercredi 21 octobre 2020 à son siège à Cotonou. Une rencontre avec les hommes des médias, marquée par la présence d’autres organisations civiles défendant les mêmes causes et dont le débat a été accentué sur le «Mariage des enfants en période de Covid-19».

 

La pandémie de la Covid-19 qui continue de dévaster le monde entier n’a pas eu que des  conséquences économiques. Sur le plan social, le droit des enfants a été touché. Entre autres, les enfants se retrouvent dans les rues et grands marchés au détriment des écoles et collèges mais aussi prennent la voie de la prostitution (pour subvenir aux besoins et/ou de la famille). A cela s’ajoute le phénomène du mariage précoce, forcé ou non désiré des enfants et surtout celui de la jeune fille. Face à ces violations des droits des enfants, l’ONG ESAM, chargée de la Coordination du Comité de Liaison des organisations sociales de défense des droits de l’enfant (CLOSE) et du Partenariat national de lutte contre le mariage des enfants au Bénin a décidé de la mise en œuvre du projet d’appui au plaidoyer des organisations de la société civile pour la protection des enfants au Bénin. Pour Norbert FANOU-AKO, président de ESAM-Bénin, les autorités en charge de la sécurité et de la protection des enfants doivent prendre en compte ce plaidoyer afin que des dispositions plus sérieuses soient prises. A l’en croire, il est aussi temps de libérer la parole à la fille pour que la jouissance de ses droits deviennent sa priorité. Il a ajouté que la pandémie du mariage forcé des enfants nécessite la mobilisation de tout le monde. «Car, le mariage forcé des enfants concerne aussi les garçons», précise-t-il.

Les organisations de la société civile et autres partenaires présents  notamment Wildaf-Bénin, Respesd ont pris l’engagement de renforcer cette lutte et ne pas baisser les bras. Pour sa part, Moïse Zinsou, de la Direction de la famille, de l’enfant et de l’adolescent rassure que l’Etat met en place les dispositions pour permettre aux enfants d’être acteurs de leur propre protection. «Nous allons continuer cette lutte et renforcer la synergie entre les structures publique et privée puis impliquer les structures communautaires», a-t-il rassuré.

M.M.

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