Le Chef de l’Etat, Patrice Talon a tenu une séance avec les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales jeudi, 08 octobre 2020 pour débattre de la situation des aspirants notamment l’obligation faite à eux, de dispenser 30 heures de cours par semaine. Six centrales syndicales étaient représentées à cette rencontre à savoir la Confédération des syndicats autonomes (Csa-Bénin), la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin), l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (l’Unstb), la Csub et la Cspib. La grande absence était celle de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). «…Jusqu’à l’heure où nous écrivons ce communiqué, la CSTB n’a reçu aucune invitation pour la rencontre qui est pourtant prévue pour ce jeudi. Cela signifie que la CSTB n’y est pas conviée », précise le Sg/Cstb, Kassa Mampo dans un communiqué. A l’en croire, seules les six (06) autres Centrales et Confédérations Syndicales qui auraient demandé à rencontrer le Chef de l’Etat ont été invitées. Le syndicaliste déplore le fait qu’on décide de “discuter du problème des travailleurs avec une partie des syndicats“. Et de s’interroger “pourquoi écarter la CSTB de cette séance alors qu’elle demeure jusqu’à nouvel ordre la Confédération Syndicale la plus représentative des travailleurs ? Quel est le rôle que joue la commission de négociation Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales ? Veut-on signifier par-là que les Ministres n’ont aucun pouvoir pour négocier avec les Confédérations et Centrales Syndicales ?“
A.B