Changement climatique et vulnérabilités dans le Bassin de la Volta: Échanges sur les résultats de l’inventaire pour l’adaptation

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Les jeudi 24 et vendredi 25 septembre 2020, il s’est tenu à Azalai hôtel à Cotonou, un atelier technique national de présentation des résultats et recommandations de l’évaluation des capacités et besoins en matière de prévision et d’alerte aux inondations et à la sécheresse dans le Bassin de la Volta. Organisée par l’ Autorité du Bassin de la Volta, en collaboration avec le Partenariat Mondial de l’Eau/Afrique de l’Ouest, l’Organisation Météorologique Mondiale, et avec l’appui des Autorités béninoises, cette rencontre a réuni entre autres, des représentants des ministères et structures en charge des ressources en eau, de la météorologie, de la protection civile, les instituts de recherche sur l’eau et le changement climatique, les instituts en charge de la géographie, les personnes ressources, les communautés locales de la partie nationale du Bassin ainsi que les usagers de l’eau du Bassin, les organisations de la société civile travaillant dans le Bassin.

 

Ledit atelier, financé par le Fonds d’adaptation, entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Composante 1 du Projet «Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et les Systèmes d’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta ». Pendant deux jours, les participants ont échangé sur les résultats de l’inventaire des informations sur les vulnérabilités, capacités, exposition et risques (Vcer) pour les inondations et la sécheresse dans le Bassin de la Volta. L’objectif principal est de parvenir à une compréhension commune des lacunes, des limites et des opportunités de chaque aspect du système d’alerte précoce et d’identifier les actions réalisables à mettre en œuvre dans le cadre du projet qui couvre les six pays du Bassin, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo. Aussi était-il question d’aboutir au développement d’une stratégie de suivi, y compris des plans d’action au niveau national pour mettre en œuvre un système d’alerte transfrontalier pour les inondations et la sécheresse dans le Bassin de la Volta et pour renforcer les Systèmes d’Alerte Précoce nationaux. Dans son mot de bienvenue, Dr.Ing. Rafatou Fofana représentant le Directeur Exécutif de l’Autorité du Bassin de la Volta (Abv) montre l’enjeu que constitue le Bassin : « Avec ses énormes potentiels, le bassin de la Volta est et demeure une source incontournable pour la satisfaction des besoins de développement de ses populations en termes, d’approvisionnement en eau potable, de production hydro-électrique, d’exploitation industrielle et minière, d’irrigation, de pêche, de navigation, du tourisme, et j’en passe. Il est cependant regrettable de noter que notre bassin nourricier, à l’instar des autres bassins fluviaux de la sous-région ouest-africaine voire d’Afrique et d’ailleurs, subit depuis les années 70-80, les effets néfastes du changement climatique caractérisé, entre autres, par des phénomènes extrêmes tels que les inondations et les sécheresses entraînant, à chaque fois, d’importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines ». C’est donc dans la perspective d’apporter des réponses durables et appropriées à cette problématique tant environnementale que sociale, a-t-il souligné, que l’atelier de Cotonou s’est tenu. Procédant à l’ouverture des travaux, le Directeur de cabinet du Ministère béninois en charge de l’eau, Agnidé Emmanuel Lawin s’est réjoui des solutions et des approches innovantes que développera ce projet dont sa mise en œuvre est assurée par l’Organisation météorologique mondiale (Omm), le Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’ouest (Gwp-Ao) et la Direction exécutive de l’Autorité du Bassin de la Volta en étroite collaboration avec ses six Etats membres. Tout en exprimant la reconnaissance du gouvernement béninois à ces différentes structures dont le Fonds d’adaptation, il les a exhortées à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Aussi, at-il invité les autres partenaires techniques et financiers à accroitre leurs appuis à l’Autorité du Bassin de la Volta. La cérémonie d’ouverture de l’atelier était placée sous la présidence du ministre de l’Eau, de l’Equipement Rural et de l’Hydraulique Villageoise du Togo. L’étape de Cotonou est la deuxième après Lomé et sera suivie par celles de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana et du Burkina Faso.

 

M.M

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