Affaire abus de confiance-concussion au 1er arrondissement de Cotonou: Le sort du CA et du CQ connu le 20 octobre prochain

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Le chef du 1er arrondissement de Cotonou et le chef quartier Finagnon poursuivis pour abus de confiance-concussion  seront fixés sur leur sort le 20 octobre prochain.

 

Les choses sont allées très vite dans le dossier de détournement de fonds publics  qualifié d’abus de confiance-concussion, concernant le chef du 1er arrondissement de Cotonou Arlette Saîzonu Bello et le chef du quartier Finagnon Gratien Zanhounkpévi.  Aussitôt après leur arrivée à la Brigade criminelle de Cotonou hier jeudi matin, ils ont été présentés au Procureur de la République du Tribunal de première classe de Cotonou,  Mario-Pierre  Mètonou. Celui-ci a ouvert l’audience en qualifiant les faits qui leur sont reprochés en abus de confiance-concusson. C’est le porte-parole des plaignants, Pierre Djoï qui a planté le décor. Il a réitéré ses accusations envers les mis en cause, preuves à l’appui. Ce fut le tour du chef quartier de Finagnon Gratien Zanhounkpévi de se prononcer.  Devant l’évidence des preuves apportées par M. Djoï, il a d’emblée reconnu les faits. Il a expliqué comment il a dépensé les 6.523.000  FCfa. Devant les multiples questions du Procureur de la République notamment celle relative aux tickets parallèles qu’il a confectionnés, il a baragouiné des réponses peu convaincantes avant de céder sa place au chef du 1er arrondissement Mme Saïzonou Bello.

Celle-ci a d’abord reconnu les faits avant de contester le montant qui lui est reproché.  Selon elle, seulement  900.000 de FCfa lui ont été remis par le CQ Zanhounkpévi. Une fois encore elle n’a pu fournir aucune pièce justificative. Le  Procureur de la République n’a pas manqué de lui rappeler cette faute, elle, qui a été un haut cadre de la douane béninoise en retraite. Après un court instant de suspension, l’audience a repris dans l’après-midi. Le Procureur de la République a décidé de poursuivre les mis en cause sans mandat de dépôt. Les deux parties ont ensuite été  priées de se présenter à nouveau le 20 octobre prochain.

Pour rappel, les deux mis en  cause sont soupçonnés d’avoir dilapidé près de sept millions de francs Cfa provenant des barrières érigées dans les quartiers Finagnon et Tokplégbé de Cotonou. Cette somme devrait servir au reprofilage des voies de ces deux quartiers. Après plusieurs rencontres infructueuses, certains élus locaux avaient décidé de saisir la justice, la  préfecture et la mairie de Cotonou. Une pétition avait même été organisée pour exiger des poursuites contre les mis en cause.

 

M.M

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