La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) devra peut-être écouter l’ex-ministre de la défense, Candide Azannai pour avoir de la matière notamment dans la lutte contre le trafic de drogue. En courroux contre le président de l’Union sociale libérale (Usl), Sébastien Ajavon, le président du parti Restaurer l’espoir, Candide Azannai n’a pas hésité à tenir des propos qui laissent croire qu’il en sait beaucoup sur les trafiquants de drogue au Bénin. Une source d’information pour la Criet…
« Le premier des corrompus, des mafieux, des trafiquants de drogue ne peut me donner aucune leçon. Je n’ai pas 20 ans d’exil, et ne suis lié à une affaire de 18 kg de cocaïne… Sinon, on n’a rien à foutre avec eux. Je ne suis pas vendeur de cocaïne. Cela est clair. Qui me cherche, me trouvera. Je n’insulterai jamais le premier, mais quiconque m’insulte doit s’attendre au revers quand je veux, où je veux et comment je veux » a déclaré à la face du monde, un ancien ministre de la défense précisément Candide Azannai. Qui est ou qui sont vendeur(s) de cocaïne au Bénin ? Qui en est le premier des ou qui en sont les trafiquants ? Nul doute que Candide Azannai en sait beaucoup au regard de ces déclarations. « La caution, vous ne payerez pas. C’est le parti qui va s’en charger. Les affiches, les étiquettes de campagne, vous ne payerez pas. Le parti payera à votre place. Mais, nous n’avons d’argent pour acheter votre conscience, ni d’argent à distribuer, parce que nous n’en avons pas volé. Nous ne sommes pas des trafiquants » a poursuivi l’homme. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) veut savoir qui trafique de drogue ? Une source se dévoile peut-être !
M.M