En collaboration avec l’Association omnisports des femmes engagées pour le développement et la démocratie (Fedd-Bénin) de Hermione K. Ligan, la Commission handball féminin et affaires sociales (Chfas) de la Fédération béninoise de handball (Fbhb) présidée par Clarisse Houngbédji Hounzali, a réuni un nombre important de handballeuses autour de la première édition du «Café Environnement Sportif». Un événement qui s’est déroulé samedi, 6 avril 2024, dans la somptueuse enceinte du Family Zone de Tata Espoir à Cotonou. Ceci, en prélude à la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix.

Coller la version physique de la campagne digitale «Femmes inspirantes du sport». Tel est l’objectif de Fedd-Bénin pour révéler huit femmes sportives du handball avec la collaboration de la Commission handball féminin et affaires sociales de la Fbhb. C’est ce qui a réuni les handballeuses autour de la première édition du Café Environnement Sportif sous le thème «Environnement et Sport : quelle implication pour la femme sportive ?».  Pour Hermione Ligan, Fondatrice de Fedd-Bénin, il est important d’impliquer les femmes sportives aux causes environnementales, aux causes du développement et aux causes de la paix. «Elles ont aimé. Elles ont su en réalité que non seulement, elles peuvent être actives sur le terrain, mais également, par ces questions environnementales, de développement et de la paix, elles peuvent aussi apporter leurs pierres à l’édifice», a-t-elle confié. Poursuivant, elle indique que l’objectif de l’initiative est de démontrer que le sport permet de comprendre que chaque acteur a son rôle à jouer pour l’environnement. «Le handball, c’est une discipline collective et non-individuelle. Du coup, chacun à son rôle à jouer… Si on montre à chacun que l’on doit être utile dans la vie, on doit pouvoir jouer son rôle. Si vous n’avez pas une bonne santé et si vous ne vous retrouvez pas dans un environnement sain, vous ne pouvez rien faire concrètement. Le sport va vous permettre d’avoir la bonne santé dont on parle. Et votre engagement pour l’environnement va vous permettre de garder toujours un environnement sain qui vous permettra de vous retrouver toujours dans votre amour de discipline qu’est le handball. C’est tellement utile à chaque acteur de comprendre que par le biais du sport, on peut arriver à révéler ce développement dont on rêve», a-t-elle enseigné.

Les athlètes tirent profit de l’initiative…

A travers une communication riche en enseignements sur le thème de l’événement, Dr Tanguy Agoï, président de l’Ong Mondes actions durables, a plongé les athlètes dans les rapports qui peuvent exister entre le sport et l’environnement. «Nous avons passé la majorité du temps à discuter des liens possibles qui peuvent exister entre les deux éléments. Il y a des liens positifs comme des liens négatifs», a fait savoir le communicant. Quant aux athlètes, ils tirent profit de l’initiative. «On est allé à la découverte d’assez de choses qu’on ne connaît pas. On ne savait pas que des réactions de nous sportives pourraient avoir des répercussions sur l’environnement. On a découvert trop de choses grâce à cette initiative et on reste reconnaissantes envers la Chfas de la Fbhb», a fait savoir Mariama Koné de Flowers-CNSS. «On a parlé du sport dans lequel on retrouve les 17 objectifs de développement en général, mais précisément les objectifs 3 (Bonne santé et bien-être),  4 (Education de qualité), 5 (Egalité des sexes) et 16 qui parle en général de la paix. Chaque action qu’on doit mener aujourd’hui doit participer à la protection de l’environnement dans lequel nous faisons notre sport puisque c’est pour notre bien», dira à son tour, Amira Damala, gardienne de but au handball.

Des objectifs atteints pour la Chfas

De la satisfaction, c’est le sentiment qui scintille sur les yeux de la présidente de la Chfas Clarisse Houngbédji Hounzali. De ses indiscrétions, il ressort qu’il était vraiment important de mettre le monde du handball béninois, en occurrence, les femmes handballeuses au parfum du comportement qu’elles doivent avoir pour être éco-citoyennes. «Quoiqu’on dise, nous sommes tous d’accord que lorsque l’environnement n’est pas propice, c’est que nous-mêmes en tant que sportifs, nous ne pouvons pas mener convenablement nos activités sportives. C’est dans ce sens que nous nous sommes retrouvés entre handballeuses avec Inès Kuassi qui est très ancrée sur les questions d’environnement et Fedd-Bénin. Ensemble, nous avons fait cet échange de connaissances», a-t-elle détaillé. Suite aux échanges, chacune des huit femmes inspirantes identifiées a reçu une distinction symbolique. «Ce n’est pas grand-chose, mais pour le parcours des anciennes qui ont été identifiées, c’est la meilleure chose à faire. Et pour les jeunes qui sont encore en activité, c’est également la meilleure chose à faire pour justement motiver ces filles», a laissé entendre la présidente qui a ajouté que ce n’est que la première édition. «Nous avons plusieurs d’autres éditions pour permettre à toutes les handballeuses de passer au fur et à mesure», a-t-elle rassuré. A noter que l’événement a été une occasion d’échanges de contacts entre les handballeuses et les femmes venues d’autres disciplines sportives, dont le volley-ball, le badminton et autres, mais également avec Bachira Adom de la plateforme « Femme au Sport ».

DirCom/FBHB

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