Le concours biennal «Miss littérature» 2024-2025 a été officiellement lancé, samedi 20 janvier 2024 à Cotonou, au cours d’une conférence de presse. Pour cette édition, plusieurs innovations ont été apportées avec objectif d’offrir une enveloppe d’un million de Francs Cfa à la vainqueur.

 

«Faire de la littérature à l’ère de l’intelligence artificielle». C’est le thème autour duquel les candidats des 12 pays engagés vont travailler pour essayer de monter sur le podium du concours qui vise principalement à promouvoir l’excellence et susciter plus d’intérêt de la jeune fille pour le livre, instrument par essence de culture et de formation rigoureuse. A en croire la promotrice Carmen Fifamè Toudonou, le concours met surtout en valeur, l’intelligence, l’intellect des jeunes filles.

«Le concours ne prend pas en compte le critère physique. On demande juste aux jeunes filles de s’intéresser à la lecture. Puis, on leur donne des outils également pour devenir de bonnes écrivaines», a-t-elle indiqué en conférence de presse. Ainsi, l’année 2024 sera consacrée à la phase nationale dans les 12 pays participants que sont, Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée, Mali, Niger, Sénégal, Tchad et le Togo. La finale nationale aura lieu décembre 2024 alors que la finale Afrique va se dérouler à Cotonou en 2025. Et, les organisateurs entendent faire de cette finale un grand événement.

Il s’agira, selon les propos de la promotrice, de mobiliser lors de la finale Afrique, 1200 personnes dans la salle rouge du Palais des congrès, offrir une enveloppe d’un million de Francs Cfa à la Miss, 500.000 pour chacune des dauphines et 100 000 pour chacune des finalistes, faire autour de Miss Littérature une mobilisation populaire et continue autour de la littérature africaine tout le long des années 2024 et 2025, susciter un engouement autour du roman imposé pour la finale, avec une vente projetée de mille exemplaires du roman lors de la finale (prix promotionnel), organiser une nouvelle édition du colloque Miss Littérature et publier les actes du colloque, assurer la participation des responsables-pays à la finale Afrique.

C’est pourquoi la promotrice Carmen Fifamè Toudonou appelle le gouvernement, les entreprises et tous les amoureux de la littérature à les accompagner pour la réussite de cet événement, plus précisément dans la mobilisation des ressources financières pour mieux promouvoir la littérature africaine féminine. Pour rappel, le concours Miss Littérature s’adresse aux jeunes filles âgées de 18 à 24 ans des écoles et universités du Bénin.

A.F.S.

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